Résumé des 8h d’Oschersleben


Voici un petit bilan de la 3ème manche du championnat du Monde d’Endurance 2015 qui s’est déroulée du 18 au 22 août 2015 sur le tracé du Motorsport Arena Oschersleben.
Ou la course des 8h d’Oschersleben vécue par un pilote.

Tout d’abord, le trajet a été assez long puisque le circuit se situe dans le triangle Hanovre-Berlin-Leipzig. Les premiers convois ont pris la route lundi, rejoints au fur et à mesure de la semaine par le reste de l’équipe.
Le mardi a été dédié à la mise en place des véhicules, aux contrôles administratifs, à l’installation du box, de la cabine de chronométrage, de la cuisine, etc. Malgré la pluie, le travail avance bien grâce aux membres sur place.
Mercredi, nous attaquons les choses sérieuses avec 5h d’essais libres sur piste sèche ainsi que les contrôles techniques. Ce tracé n’est pas des plus simples à apprendre pour les pilotes, en raison de plusieurs enchaînements de virages techniques et de deux lignes droites relativement courtes (pas vraiment le temps de se relâcher sur la moto). Pour rappel, Greg et Nico découvraient la piste alors que j’y avais déjà roulé en R6-Cup. En parallèle, les mécanos travaillent dur sur la préparation des motos pour les contrôles techniques ainsi que pour les qualifications.
Le jeudi est très important puisque nous n’avons que 2h pour modifier et valider les réglages de la moto afin qu’elle convienne aux 3 pilotes (11h30-13h30), alors que la première séance de qualification début à peine 2h plus tard (15h30) avec un sprint de 20 minutes par pilote. La météo est encore une fois clémente et nous permet de bien progresser, même s’il est évident que les leaders prennent le large au niveau du chrono. Cela nous donne une première idée du rythme sur une course de seulement 8h. En fin de journée, l’équipe effectue les premiers tests de ravitaillement et de changement de roues.
Vendredi, nous n’avons qu’une séance de 20 minutes par pilote, qui correspond à la seconde séance d’essais qualificatifs. Quelques réglages au niveau des suspensions nous permettent de baisser le chrono moyen des 3 pilotes, mais nous restons 33ème sur la feuille de temps. Malgré cela, nous gardons à l’esprit nos points forts pour les intégrer à stratégie de course. D’autres tests de ravitaillement et de changement de roues sont effectués ce jour-là, afin d’être prêts pour la course du lendemain.
Samedi, le jour J. Le warm-up se déroule sans accro et nous nous concentrons sur la course. Départ à midi tapante, c’est Greg qui prendra le départ. D’ailleurs le stress commence à se lire sur son visage 🙂 Le départ se passe bien, et après la première heure, nous remontons à la 29ème position. Nous enchaînons les relais tout en essayant de les tirer en longueur et de garder un rythme constant. Après 4h (à la mi-course), nous sommes classés 26ème. Les deux derniers relais sont allongés au maximum afin d’éviter un passage supplémentaire par la voie des stands. En parallèle, plusieurs concurrents chutent en fin de course.
Tout cela nous a permis de franchir la ligne d’arrivée en 21ème position et 8ème en catégorie Superstock ! C’est donc une belle progression. Cela nous place 18ème au championnat global et 8ème au championnat Superstock.
Nous avons cette fois-ci bien fêté le passage du drapeau à damier 🙂

Des photos seront publiées dans les prochains jours.
Rendez-vous les 19 & 20 septembre pour le Bol d’Or sur le mythique circuit du Castellet 😉

Bravo et surtout merci à toute l’équipe ainsi qu’à nos partenaires !
Alain